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La Confiance


RÉTABLIR
LA CONFIANCE A TOUS LES NIVEAUX ET REDONNER AUX CONSEILS LEUR RÔLE D'ORIENTATION, DE STRATÉGIE ET DE DÉLIBÉRATION

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Le modèle institutionnel du grand établissement, promu par les fondateurs de l’université de Lorraine, n’a pas été mis en œuvre ni amendé, dans des conditions permettant de susciter la confiance dans les conseils de l’établissement et entre les conseils centraux de l’établissement.

La composition du conseil d’administration, seul conseil décisionnaire, écrase la représentation des enseignants-chercheurs et des BIATSS 6 collèges A, 6 collèges B pour les enseignants chercheurs et 4 BIATSS seulement. Les possibilités d’amélioration de la représentativité portées par la loi ESR/Fioraso de 2013 n’ont pas été saisies par l’équipe dirigeante lors de la mandature qui s’achève. Il serait possible de compter 8 collèges A, 8 collèges B pour les enseignants chercheurs et 6 BIATSS, ce qui permettrait d’améliorer la représentation des secteurs disciplinaires et des sites. Sur plusieurs décisions importantes, le conseil d’administration n’a pas pris en considération les avis délibérés au conseil scientifique, au sénat ou au CT. Au début de la mandature, les administrateurs n’étaient même pas informés des avis adoptés par le CS, le CF et le sénat académique ! Il a fallu que nos élus l’exigent.

Le sénat académique, composé d’élus spécifiques et des élus des autres conseils réunis en congrès, aurait dû se voir confier un rôle déterminant dans la réflexion de questions stratégiques transverses à l’enseignement et à la recherche. Il aurait ainsi pu favoriser l’émergence d’un consensus sur les grandes orientations. Force est de constater qu’il n’en a rien été, en dépit des efforts des élus d’opposition. Nous avons obtenu la création d’un bureau du sénat académique, chargé de préparer les ordres du jour. Mais d’autres facteurs ont neutralisé son rôle effectif : informations données en séance et redondance avec les autres conseils, insuffisance de l’approche pluriannuelle et stratégique. Beaucoup des élus du CS et du CF ont renoncé à participer aux travaux du sénat académique.

La confiance entre l’université de Lorraine et certains partenaires institutionnels a également été mise à mal, faute d’un dialogue conduit avec une anticipation suffisante.

Pour rétablir la confiance à tous les niveaux, nous nous engageons :

  • s’agissant de l’animation des différents conseils centraux,

    • à diffuser de façon préalable et systématique, en toute transparence, les documents nécessaires à l’instruction des dossiers par les conseillers, une information préalable de qualité étant nécessaire au débat démocratique ;

    • à favoriser les débats stratégiques et d’orientation d’ensemble pour l’université, en ne les reléguant pas à la fin d’ordres du jour pléthoriques, constitués de points réglementaires traitant principalement de questions de détail ;

    • conformément au principe de subsidiarité, à déléguer toutes les questions sectorielles aux pôles scientifiques et aux collégiums lorsque cela est techniquement pertinent ;

  • s’agissant du conseil d’administration,

    • A proposer une réforme tendant à en améliorer la représentativité en portant de 30 à 36 le nombre d’administrateurs et en atteignant le plafond légal de représentation des enseignants-chercheurs et des BIATSS ;

    • A rendre publics des comptes-rendus plus détaillés des débats, sauf pour les questions de personne relevant du Conseil restreint ; 

    •  Lorsque le vote du CA va à l’encontre des avis émis par le CF, le CS ou le sénat académique, à exiger une majorité qualifiée ;

  • s’agissant du sénat académique,

    • A instituer un vice-président du sénat académique élu par et parmi ses membres, modalité qui garantit son indépendance ;

    • A rendre possible un débat effectif pour toutes les questions stratégiques et toutes les questions transverses à la formation et à la recherche, ce qui implique une convocation en temps utile avant les conseils d’administration et l’accès des conseillers aux informations nécessaires ;

    • A confier au sénat académique la politique d’auto-évaluation de l’établissement, l’autoévaluation étant un élément central de la stratégie ;

    • A instituer des groupes de travail thématiques réunissant des membres du sénat académique pour favoriser l’émergence de propositions concrètes et faire naître le débat ;

  • s’agissant du directoire, composé des directeurs élus des collégiums et des pôles scientifiques,

    • Mettre en place un fonctionnement permettant l’instruction collégiale des dossiers ;

    • Ne pas limiter son rôle à la finalisation de la campagne annuelle d’emplois et à l’arbitrage ex post des divergences entre composantes et laboratoires sur le profilage des postes d’enseignants-chercheurs et de BIATSS ;

    • Élargir au directoire l’échange sur le rattachement aux composantes de formation des emplois redéployés sur priorité recherche et sur le rattachement aux laboratoires des emplois redéployés sur priorité enseignement ;

    • En faire le cadre, d’une ré-articulation entre enseignement et recherche que l’université de lorraine a séparés d’une façon schizophrène ;

    • En faire le lieu d’une discussion des secteurs disciplinaires entre eux et avec les représentants de l’équipe présidentielle.

  •  s’agissant des relations avec les partenaires institutionnels,

    • Favoriser, dans les conseils centraux, la participation effective des personnalités qualifiées sur les questions qui les concernent ;

    • Enrichir le dialogue de l’université avec les acteurs socio-économiques, les collectivités, et les secteurs hospitaliers, par la création de vice-présidents.

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