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La Recherche

DÉVELOPPER
UNE POLITIQUE DE RECHERCHE AMBITIEUSE ET PARTAGÉE, RAYONNER ET INNOVER

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Pour répondre à son ambition légitime de soutenir et développer sa recherche au meilleur niveau national et international, l’Université de Lorraine doit par sa politique scientifique, réunir toutes les conditions qui permettent à ses chercheurs, ses enseignants-chercheurs, ses personnels des unités de recherche et ses doctorants de développer leur recherche dans les meilleures conditions et de mettre en œuvre des projets axés sur l’innovation et l’originalité. Cette politique devra favoriser les projets disciplinaires et pluridisciplinaires, pour combler notre déficit en matière de rayonnement et d’attractivité, en recrutant de nouveaux talents et de nouvelles compétences, mais aussi en sachant valoriser celles et ceux qui en son sein sont et seront les acteurs indispensables à son développement.
Si des moyens ont été obtenus, notamment via l’I-Site LUE, des difficultés indéniables sont apparues. Le Conseil scientifique de l’Université est largement dessaisi du cœur de la politique scientifique qui est désormais externalisé dans d’autres instances. La prise en considération des SHS et de certaines disciplines y est également trop limitée. Des financements importants ont été obtenus et répartis suivant différents programmes, mais la stratégie globale n’est ni intelligible ni toujours comprise par les acteurs de la recherche. 

Impliquer

  • Impliquer davantage l’Université de Lorraine, par son Conseil scientifique, dans la stratégie et la politique de recherche. Nous souhaitons privilégier une démarche ascendante et descendante des interactions entre les pôles, le Conseil scientifique et l’exécutif de l’Université. Le Conseil scientifique doit assurer pleinement son rôle dans les orientations et l’évaluation des projets, des bilans et des objectifs. Il doit avoir une vision d’ensemble de la politique scientifique de l’établissement et doit être en mesure d’initier des grandes réflexions stratégiques au travers de commissions, en lien avec nos partenaires, les conseils de pôles, voire les conseils de collégiums, et les acteurs de la recherche.

Proposer et développer

  • Proposer et développer des programmes de recherche en faveur des chercheurs juniors (MCF, CR), accompagner l’obtention de l’HDR, soutenir les doctorants, post-doctorants, et veiller à la qualité de la recherche doctorale. Elle doit s’assurer de l’impact des moyens alloués, dont ceux provenant de LUE, en lien avec ses partenaires, ce en vue de l’émergence de nouvelles thématiques, de l’implication des équipes et formations concernées et en accord avec les axes stratégiques proposés par le Conseil Scientifique. Cette politique doit favoriser le dialogue et la coopération de nos campus, territoires et disciplines à travers des vrais programmes communs et/ou spécifiques. Il faut que chaque secteur puisse participer à cette politique et que ses activités et points forts soient mis en valeur de telle manière à être plus visibles et plus attractifs.

Renforcer les liens avec les EPST

  • Renforcer les liens avec les EPST est une priorité majeure. Car ils sont des partenaires indispensables pour le développement scientifique de notre Université. Ils doivent pleinement participer à la vie de l’établissement. Le renforcement du partenariat avec la Région Grand Est, est primordial car elle est un acteur majeur pour soutenir notre capacité à innover et à participer à son développement socio-économique.

Recentrer la politique doctorale

  • Recentrer la politique doctorale sur le travail de thèse des doctorants, en concertation avec les encadrants, en évitant l’excès de formations annexes qui limite leur séniorisation. La formation doctorale doit être au service des doctorants et à leur écoute, et non pas apparaître comme une contrainte peu efficace et déconnectée des objectifs scientifiques de la thèse. Il faut faire du doctorat un grade universitaire de forte plus-value et augmenter notablement le niveau qualitatif des docteurs et leur accès à des carrières de haut niveau dans les secteurs institutionnels et dans l’industrie. Dans ce contexte, plus notre Université jouera dans la cour des grandes universités nationales et internationales, plus le titre de Docteur de l’Université de Lorraine sera un passeport reconnu dans la vie active.

Stratégie globale d'établissement

  • Fonder les relations internationales sur une stratégie globale d’établissement en adéquation avec sa politique scientifique et son offre de formation. Elle s’appuie sur les initiatives et la participation de tous les acteurs, les laboratoires, les composantes, les pôles et les collégiums. L’évaluation récente de l’I-Site LUE a souligné la nécessité pour l’Université de Lorraine de rechercher davantage de partenariats internationaux de son niveau, et de faire preuve de plus d’ambition. Naturellement, cela ne se décrète pas ! Il faut encourager les composantes qui ont développé des réseaux, parfois méconnus par les services centraux, et veiller à une mise en synergie des nombreuses conventions qui nous lient avec des universités étrangères. Il faut aussi encourager la mise en place de thèses en co-tutelle avec de grandes universités internationales.

Science ouverte
Lieu d'expérimentation et d'innovation

  • Faire de notre Université un lieu d'expérimentation et d'innovation. Elle se doit de déployer des politiques ambitieuses sur les enjeux de transition écologique et sociétale. Par la recherche effectuée par les chercheurs et enseignants-chercheurs compétents dans les domaines concernés, elle doit pouvoir proposer, au travers d’une approche scientifique, des solutions innovantes capables d'assurer l'adaptabilité des territoires et l'acceptabilité des bouleversements à venir par les populations. La recherche, aux croisements de plusieurs champs disciplinaires, doit contribuer à dessiner les solutions d’une gestion maîtrisée des ressources, du recours aux énergies renouvelables et de la transformation de nos organisations et de modes de vie.

  • L'Université de Lorraine est engagée dans la Science Ouverte notamment avec l’ouverture de son archive institutionnelle HAL-UL. Il faut continuer à développer la publication ouverte en lien avec les acteurs de tous les secteurs disciplinaires, en ayant analysé et pris en compte leurs spécificités dans le cadre des problématiques liées à la Science Ouverte. 

  • Cette approche concerne aussi la publication des données de la recherche. La Science Ouverte ne doit pas être seulement un mot-clé ou se résumer à la mise en place de comités mais s'inscrire dans une démarche qui doit être considérée par tous comme positive, au regard de ses effets sur la diffusion des travaux de recherche et sur la reconnaissance de leur qualité. 

Politique de recherche innovante

  • Promouvoir une politique de recherche innovante en matière de développement durable afin d’accompagner la transition énergétique au sein même de notre université. La poursuite de la rénovation de l’immobilier de notre Université intégrant davantage des technologies innovantes est l’une des réponses concrètes à ce défi : un programme ambitieux de campus « démonstrateurs », avec pour caractéristique la mise en œuvre d'une démarche systémique (intégrant recherche, formation, vie de campus, politique immobilière), qui permet non seulement de former nos étudiants aux enjeux de la transition écologique mais aussi de proposer des solutions réplicables à l’échelle des territoires.

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